Les vingt dernières années de ce siècle finissant ont apporté plus de bouleversements et d’innovations que le siècle en son entier.

Par une accélération dont est encore bien difficile d’imaginer les conséquences, l’apparition de nouvelles technologies a provoqué et favorisé une mondialisation des échanges de biens, de capitaux et de services jusqu’ici inconnue, difficilement maîtrisable et dont les règles échappent aux plus savants.

Ne parle-t-on pas déjà d’ancienne économie face à une autre, qui serait la nouvelle économie, et que nos règles classiques
ne suffisent plus à organiser ?

Il n’est donc pas inutile, à l’aube de ce troisième millénaire, de s’interroger sur le devenir de notre droit des affaires. Coincé entre ta mondialisation et l’européanisation, quels sont les défis qu’il doit affronter, les adaptations qu’il doit imaginer, les transformations qu’il doit subir ?

Sans prétendre donner la réponse à une telle question, ce colloque avait pour ambition de permettre la réflexion autour de ce thème, de donner des pistes de recherche et, peut-être, d’ébaucher des solutions pour le futur.