Il n’est pas un discours juridique contemporain qui ne fasse état de « l’attractivité », vraie ou prétendue, du droit français. L’expression est à la bouche de toute personne publique portant un projet de réforme, de droit public ou de droit privé, qu’il s’agisse de sûretés, de responsabilité, de structure patrimoniale, d’obligations, de contrats ou encore d’environnement.
Que recouvre précisément ce thème ? Est-ce un mot vide de sens ? Est-ce un simple élément de langage ou, à l’inverse, un véritable concept autour duquel doit s’articuler toute réforme ? Quelles en sont, en tout cas, les principales applications et surtout est-ce que les résultats attendus sont bien au rendez-vous tant dans les relations internes que dans les relations internationales ?