Accueil > Droit des start-up: entre développement vertueux et killer acquisitions
Lundi 14 mars 2022
Tribunal de Commerce de Paris – Grand’salle
La création d’entreprises innovantes est en vogue, dans tous les domaines, et mobilise aussi bien les espérances et les volontés des jeunes énergies que les attentions des pouvoirs publics, qu’ils soient hexagonaux ou européens. Cependant du statut de « jeune pousse » fraîchement créée à celui de « licorne », le chemin est rude et parsemé d’embûches, autant qu’est difficile le passage du rêve à la réalité. En effet, pour reprendre le propos de Steve Blank, « le but d’une start-up n’est pas de demeurer une start-up. Une start-up est une organisation temporaire conçue pour la recherche d’un business model adapté et reproductible ».
Outre les questions juridiques classiques inhérentes à leur création, les startups suscitent de multiples interrogations propres à leurs besoins de financement importants, de levées de fonds, à la protection de leurs innovations, à leurs exigences managériales croissantes.
Livrées à la libre concurrence, les start-up évoluent entre l’« intérêt bienveillant » que leur portent, parmi d’autres, les sociétés de capital-risque, les business angels ou les fonds communs de placement, et d’autre part les « mauvaises intentions » de concurrents prédateurs aux appétits féroces. Le risque affectant leur devenir et leurs chances de survie est grand. Le droit des startups, sujet de la prochaine conférence de Droit et Commerce, est donc aux croisées d’un « développement vertueux » » et des « killer acquisitions ».
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